De taille microscopique, les acariens envahissent les draps, les meubles et peuvent même élire domicile sur la peau humaine. Malheureusement, ces invités indésirables ne se contentent pas de vivre à vos dépens. Ils occasionnent aussi diverses réactions allergiques. Voici quelques signes qui trahissent leur présence.
Les symptômes de l’allergie aux acariens sont similaires au rhume
Plusieurs symptômes de l’allergie aux acariens font penser à un rhume de saison. Ces petites bestioles causent des larmoiements, écoulements nasaux et des éternuements. Parfois, la personne a les yeux qui démangent. Les narines peuvent être bouchées et le nez rouge témoigne d’une réelle gêne. Les toux peuvent aussi alarmer de la présence d’arachnides dans la pièce. Ces signes sont plus fréquents la nuit lorsque la chambre est moins aérée. Souvent, le contact avec les draps de lit et les oreillers provoque les crises d’urticaire. En effet, les tissus apparemment propres peuvent être de véritables fermes à acariens. Ils peuvent même occasionner de violents épisodes d’asthme.
Parfois, les personnes allergiques peuvent présenter de véritables crises
Les acariens restent inoffensifs pour pratiquement tout le monde. Ils n’entrent presque jamais dans l’organisme humain. Ces petites araignées de 0,3 mm ne peuvent pas être inhalées vivantes. Ce sont leurs cadavres ou leurs déjections qui deviennent problématiques. Seules les personnes en proie aux allergènes qui en souffrent réellement. Les asthmatiques et ceux avec des poumons sensibles ont des réactions excessives. Elles présentent des symptômes tels que la difficulté à respirer. Les sibilances et les toux caractérielles apparaissent. L’issue de ces signes peut être fatale chez les individus les plus vulnérables. C’est une raison de plus de faire attention aux enfants asthmatiques ainsi que les personnes âgées.
Diagnostic confirmé par un test chez le médecin
Seul le médecin peut confirmer qu’une personne souffre d’une hypersensibilité aux acariens. Un généraliste ou bien l’allergologue pourra réaliser un test à cet effet. Il pourra notamment effectuer une analyse cutanée ou sanguine. La première méthode consiste à appliquer une goutte d’allergènes similaires à ceux des petites araignées domestiques sur une faible surface de peau. Le professionnel de la santé pique légèrement l’épiderme. Un gonflement immédiat au contact du produit confirme que la personne est effectivement allergique. Le test sanguin peut également appuyer le diagnostic. Ces deux actions permettent d’orienter le traitement. Les médecins donnent aussi des conseils pratiques pour moins s’exposer aux arachnides microscopiques.
Réduire la gêne occasionnée par ces petites bestioles
Diverses solutions permettent d’éviter les réactions allergiques aux acariens. Le site ephacare.fr propose plusieurs méthodes. Elles s’adaptent aux besoins et budgets des usagers. Parmi les recommandations courantes, il y a l’utilisation de housse antiacarienne. Ces pièces de literie repoussent les squatteurs. Une autre astuce consiste à minimiser la présence des tissus potentiellement favorables à la prolifération des bactéries et d’autres nuisibles. Ces derniers se plaisent dans les peluches, les meubles rembourrés et les poussiéreux rideaux. Il est aussi possible de contrôler le développement des colonies en maîtrisant la température et l’hygrométrie dans la pièce. Les invités indésirables aiment la chaleur et l’humidité. L’aération de la chambre permet de les éviter. Si malgré tout, les symptômes apparaissent, les traitements médicaux deviennent indispensables.